Mandhyne
11 mai 20202 Min
J’ai été heureuse de lire ce roman et de l’avoir découvert. J’aime
également les mots et j’aime m’exprimer (comme mes critiques le
démontre malgré l’acharnement des gens à les démonter). C’était une
vrai belle bouffée d’air frais en tout cas. Une écriture légère malgré
certaines phrases à rallonge. J’avais, au début, peur de m’y perdre,
moi et mon esprit qui part à la dérive presque à chaque mot mais non,
je suis restée captivée et j’ai “tout compris”. Je n’ai jamais dû
relire un passage en me disant “mince, j’ai pas suivi”.
“Moi je retiens toutes les histoires que je lis, en grande partie en
tout cas. d’où mon envie de toujours en lire plus et de ne jamais
relire les mêmes… Cependant, ce roman me donne envie de le lire et le
relire du matin jusqu’au soir.”
-- Ce roman est rempli de mots qui semblent magiques, magiques au
point de vous faire voyager, de vous faire rêver ou simplement de vous
faire oublier…
Avec un petit verre au soleil ou un chocolat chaud au coin du feu, ce
livre vous fera du bien, vous donnera un sourire agréable et un
abandon durant quelques heures (en fonction de la vitesse de lecture).
Le retour à la réalité ne sera pas trop brutal, il se fait en douceur
même si il y a un petit goût de trop peu. Gardez ce roman auprès de
vous, ce sera votre ami, votre remède, votre échappatoire.
Il nous transporte donc dans un monde à part… Mélange entre réalité et
rêve grâce au poète : Victor (le rêve) et son ami égaré Arthur (la
réalité), c’est une douceur agréable à lire au calme. Et oui, soyez au
calme et évitez les interruptions en pleines phrases car les mots
s’enchaînent et se mêlent et s’entortillent, il ne faudrait pas
s’embrouiller, cela gâcherait le plaisir. Les phrases sont longues
mais pas lourde malgré tout, il suffit simplement d’y être accroché ,
d’y apporter un peu d’attention et il n’y aura aucun problème.
Si vous portiez déjà de l’amour envers les mots, celle-ci se trouvera
grandie et l’envie d’écrire, si elle existait déjà, se fera animer
comme l
orsqu’on donne une légère brise à des cendres et que celles-ci
s’embrasent. C’est si beau de s’exprimer, mais chacun à sa technique.
Pas besoin de long discours ou d’histoire ficelée à la perfection, il
suffit simplement de s’ouvrir et se le laisser aller là où l’écriture
et les mots nous mèneront. C’est eux qui mènent la danse alors,
laissez-vous guider.
Brillant de sagesse, de poésies, de rêves, de tendresses et de
douceur, une merveille à moins de 100 pages, une merveille à conserver
auprès de soi, une merveille à partager avec les siens, une merveille
à câliner du soir jusqu’au petit ma
tin…
Vous l’aurez compris, je vous le recommande vivement pour une belle
bouffée d’air pur procurée par un jeune écrivain qui, pour un premier
roman, s’en sort vraiment bien !
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