top of page
Rechercher
Photo du rédacteurMandhyne

« C’est sympa, mais un peu long ».

Je sais que c’est mauvais de commencer par du négatif mais je vais le faire, désolé.


Que c’est long ! Le prologue est d’une quarantaine de page, l’action arrive après 140 pages (car avant, ce ne sont que des explications données plus ou moins plic-ploc) et des répétitions à go go qui te font demander si parfois tu ne devrais juste pas passez la page que tu es en train de lire pour avancer plus vite !


Mais alors, pourquoi j’ai continué à lire ce roman ? Pourquoi après 50 pages sans actions, je me suis accrochée ? Car l’histoire en tant que telle est géniale. Malheureusement lourde et manque parfois d’un petit quelque chose ou justement ne manque pas mais regorge de trop de choses. Je dois même vous avouer que je n’ai pas pris la peine de lire l’épilogue à la fin de ce roman de 555 pages.


Le fond de ce roman est juste magnifique ! Les êtres légendaires, leurs créations, l’histoire et les cultures créer dans cet univers sont réfléchis au moindre micro détails. On a envie de continuer car l’action débute, de temps à autre, parmi les chapitres découpés en paragraphes (de manière assez spéciale je dois l’avouer). Ces micros paragraphes me permettaient aussi de m’arrêter plus souvent (texte séparer d’un logo). Mais les chapitres sont aussi longs que le prologue voir pire que ça…

Ne vous en faites pas, j’explique plus en détails pourquoi le fond est top et la forme à retravailler absolument.


Les personnages sont tous très caractéristiques les uns des autres et rien ne dénote malgré l’humour parfois lourds et certaines expressions ou les noms à rallonge. J’ai adoré les nains en général mais aussi le médecin Menkulélé (même si je dois avouer ne jamais avoir lu une ligne de ses chansons qui je trouve prenaient trop de place pour pas grand-chose).

L’orc Doberman (car oui, les orcs ont tous des noms de chiens) est drôle et est l’un des seuls persos qui me donnaient de temps à autres le sourire ou des réactions tels que froncement de sourcil sur certaines de ces actions. On parle un peu et découvre un peu l'univers des elfes mais celui-ci ne m'a pas marqué et aucun perso non plus idem pour les gobelins !


La création et l’univers : On apprend un tas de chose sans pour autant retenir un traitre mot de description à cause de la quantité astronomique d’informations que nous gobons lors des 200 premières pages. On sent que l’auteur a mis des années à façonner chaque brique des édifices, chaque élixir, chaque trait de caractères et chaque personnage. Je ne pouvais pas ne pas souligner cette magnifique construction. Malheureusement, il aurait dû en faire plusieurs tomes plus longs, avec plus d’actions et moins de blocs de descriptions.


Et enfin la forme, ce qui posait vraiment problème : l’écriture inclusive avec des parenthèses non-stop, des répétitions à gogo (pourquoi citer à chaque fois tous les genres qui résident à Paris-en-Fantasy ? On avait compris après le troisième listing de ces créatures légendaires…). Je ne sais pas si c’est fait exprès mais plusieurs explications sont en double voir en triple dans le roman et pas à 100 pages d’intervalles non, à moins de 5 pages d’intervalles… C’est dommage. Avec toutes ces répétitions inutiles, on pourrait retirer une centaine de page à ce roman et une cinquantaine de plus avec les descriptions et détails totalement inutiles sur certains faits qu’à connu tel ou tel être légendaire.

Ex : Pourquoi parler que les Elfes ont prit un territoire nain si, après dans l’histoire, on n’en parle JAMAIS et on en fait JAMAIS allusion ? C’est un quart de page inutile pour ma part et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.


Je peux résumer un peu tout ça en citant l’auteur lui-même

Page 253 : « C’est sympa, mais un peu long ».


Je peux bien entendu en discuter en privé avec vous car je ne veux pas spoiler tout, j’ai des notes (car j’en ai pris des notes durant ma lecture) qui font 5 pages Word de réaction, j'ai de quoi tenir une discussion !


Commentaires


Post: Blog2_Post
bottom of page