Pax Deorum - Livre I : Il était une fois, Rome... Par Cédric Plouvier▸ Sorti le 21 mars 2020
Début du IVe siècle avant J-C. Rome est en passe de dominer complètement le Latium, une région fertile du centre de l’Italie. Puissante, la ville bouillonne pourtant intérieurement. Les intrigues familiales et politiques au Sénat et dans les grandes maisons, les querelles d’ego, ainsi que les affaires sales dans les quartiers populaires aux mains des bandits, sont le lot quotidien de la Ville. Celle-ci est également confrontée aux menaces croissantes des peuples voisins, notamment étrusques, l’obligeant à mener des guerres continuelles. C’est ainsi que depuis plusieurs années Rome assiège la cité de Véies qu’elle ne parvient toujours pas à soumettre. A tout cela s’ajoutent d’étranges évènements qui se multiplient jusque dans les campagnes environnantes. Des phénomènes que personne ne parvient à interpréter et qui poussent les Romains à s’interroger sur leur destin. Est-ce un signe des dieux ? Ont-ils eut tort d’entreprendre leurs guerres ? De quelle nature est la menace qui pèse sur Rome ? Précisions : Pax Deorum est une saga revisitant la civilisation romaine de manière originale. Le style d’écriture s’insère dans des chapitres courts dotés de mises en scène incisives, plongeant le lecteur dans l’action, tout en l’immergeant dans le monde du roman et de ses personnages. Ils interagissent selon plusieurs histoires qui s’enchevêtrent et se rejoignent au sein d’une trame générale (chronologique et thématique) commune. Le récit n’hésite pas à aborder certaines réalités crues, s’il le faut en plongeant dans les caractéristiques du récit d’horreur, voire celles du thriller. Une saga à la croisée des chemins des séries Rome (pour l’ambiance), Game of Thrones (pour son aspect politique) et Dallas (pour les intrigues), avec une dose de fantastique.
AVIS :
Tout d'abord, ma situation actuelle fait que ce genre de roman ne m'attire pas fortement. Ayant eu plusieurs problèmes liés à ce satané Virus et peu de temps pour moi, je pense que mon ressenti a été un peu biaisé. De plus, si vous avez le choix, prenez le roman papier et non le numérique. Je vous explique, j'ai du jongler avec deux appareils afin de savoir et comprendre ce que je lisais. Ce n'est en rien la faute de l'auteur et il m'avait prévenu mais je ne m'attendais pas à tant de réalisme et de mot de l'époque (pourtant, de ça aussi j'ai été prévenue vu que l'auteur est un historien).
L'explication faite, passons à mon avis.
J'ai beaucoup aimé sans pour autant arriver à rentrer dans l'histoire. Plusieurs choses en sont la causes mais la principale est ces aller-retours pour comprendre les mots. Je dois avouer que certains, j'essayais simplement de deviner avec la petite explication ou grâce au contexte. Deuxième chose : les prénoms-noms à rallonge et qui se termine tous pareil. J'ai un peu de mal je dois l'avouer et je suis sûrement l'une des seules à ne pas réussir à mémoriser correctement tous les prénoms rapidement au fil de l'histoire (et dans ce roman, il y en a des personnages !). Cependant, je me permets de rajouter que c'est long et barbant tous ces noms mais cela nous plonge dans cette époque ! Cela n'aurait rien donné si les personnages s'appelait Jule César et Marcus j'sais pas quoi... Car ils ont des prénoms plus compliqués. J'ai déjà lu un livre expliquant l'histoire de César et au début, l'auteur avait donné son nom romain et ensuite l'avait appelé Jule tout le reste du récit. C'était top pour le suivi mais moins bien pour l'encrage historique. Enfin bref, je reviens à mon avis sur CE roman de Cédric Plouvier.
Une troisième chose qui ma repoussé dans ma lecture est les descriptions parfois bien trop nombreuses et détaillées. Quelle dextérité, quelle ténacité dans les décors, la mise en scène et donc la vraisemblance !! Encore une fois, cet avis est mitigé car ces descriptions sont magnifiques dans le sens où on découvre la Rome dans un nouveau jour, avec le regard d'un historien passionné qui nous apprends tellement de chose sur leur culture, leur nature et les décors qu'on imagine sans problème. C'est donc négatif pour le moment mais je sens que, une fois le roman papier en main, mon avis sera positif sur ce point.
Le quatrième et dernier bémol qui pour moi la version numérique ou le papier n'y changera rien, le manque d'action notoire. J'ai l'impression que pendant plus des 200 premières pages, l'auteur nous plante le décor. Même avec les batailles qui ont eue lieu durant ces 200 pages ne m'ont pas semblée poignante. Après, je n'étais pas réellement rentrée dans le récit ce qui explique sûrement ce ressenti. Cela doit être aussi à cause des descriptions nombreuses et à rallonge qui parfois n'apportent pas spécialement quelques choses à l'histoire même. Ayant débuté la lecture et me forçant un peu à avancer je dois l'avouer, je me suis retrouvée au milieu du livre sans avoir vraiment envie de continuer la lecture. Aucune question ni interrogation me poussait à la suite de ma lecture, ce qui est fort dommage vu ce qu'on apprend au fil des pages.
Un gros point positif que je dois souligner et admettre, ce sont les personnages nombreux et donc les points de vues diversifiés en fonction des chapitres ce qui ajoute un dynamisme fou. Sans ces changements de "décors" et de personnages, je me serais arrêtée je pense.
Enfin bref, mon avis est fortement mitigé mais j'ai un espoir pour ma prochaine lecture de ce roman qui se fera sûrement en version papier ! Car ce récit est sublime niveau historique et j'adore cette époque, c'était l'une des raisons pour laquelle j'avais accepté de découvrir ce dernier. Je suis triste de moi même de ne pas avoir su m'imprégner de l'univers si bien décrit pourtant. Ce n'est qu'à charge de revanche !
A bientôt pour un prochain avis !
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